Un peu d'histoire
Cuperly viendrait de « Compertus lidus » qui veut dire « lit découvert » ; à moins que ce ne soit de « Cipoe rivulus » qui signifie « ruisseau du creux »…il reste des incertitudes quant à l’origine du nom de notre commune ; le ruisseau en question est la Noblette.
En 1841, Cuperly, entouré de deux « monts » : le mont Gravonne et le mont Frênay, comptait 329 habitants (230 aujourd’hui) et s’étendait sur 2092 ha.
On y exploitait la craie pour construire les habitations et bâtiments agricoles. On y cultivait le chanvre pour fabriquer ficelles et cordes et pratiquait l’élevage, surtout des moutons.
Si les premières traces de Cuperly dans les archives départementales remontent à 1134, ce qui marqua pour longtemps notre commune fut la décision prise par Napoléon III en 1856 de créer un vaste camp militaire (camp de Châlons). Il ordonna donc l’expropriation de 990 ha sur la commune ainsi que la construction d’une ligne de chemin-de-fer pour relier Mourmelon à Châlons (22 km réalisés en 66 jours par 25 000 ouvriers !).
En 1868, l’église menaçant ruine, l’empereur accorda une subvention de 43 000 F pour sa reconstruction en signe de dédommagement des terres. Les travaux commencèrent en 1870. Mais à la fin de cette même année, la guerre se terminait par un désastre national, la capitulation de l’Empire, la démission de Napoléon III et …..l’annulation de la subvention.
Les habitants de Cuperly ont alors accepté la courageuse décision de leur Conseil municipal d’augmenter les impôts, de faire appel à des emprunts et d’ouvrir une souscription pour financer les travaux qui s’étalèrent sur 6 années.
La commune a ensuite été marquée par le début de la 1ère guerre mondiale quand, en 1914, la mairie-école (à l’endroit du local pompiers actuel) fut incendiée.
Dans ces années-là, Cuperly comptait 7 lavoirs de bois, aujourd’hui disparus ; mais les 2 moulins qui produisaient de la farine se dressent encore avec fierté sur les rives de notre rivière.